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Kurt

, 21 ans
à 01 km de vous
Dernière connexion: il y a 1 an

Informations

  • ⚥ Femme
  • 💑 Bisexuel
  • 🔓 Célibataire
  • 💼 CDI signé guys

Physique

  • 📏 160-170 cm
  • 💪 Surpoids
  • 💈 Brun
  • 👁️ Brun

Mode de vie

  • 🙏 Agnostique
  • 👶 Aucun enfant
  • 🚬 Fume
  • 🍺 Bois

A propos

EDIT IV / I / MMXX 00:37. Ce soir encore, mon verre d’alcool à la main, je ne dors pas. Je me retrouve à traîner ici, je ne sais même pas pourquoi. Je pourrais prendre mes médocs et dormir, mais non. Ce soir, j’ai envie d’écrire, de parler, de raconter. J’ai cette envie, cette envie d’exprimer le fond de ma pensée, de dire ce que je ressens pour que les gens comprennent. Mais c’est impossible, la communication est impossible. Je ne sais pas encore ce qui va être dit, j’ai pas d’idée, mais ça va venir au fur et mesure, à force de taper sur ce clavier d’ordinateur, après les nombreuses gorgées de vodka avalées. Je le sais, l’inspi va arriver.  Au début, je venais ici pour m’amuser, pour passer le temps. C’est toujours le cas sauf que maintenant, ce site est devenu mon refuge. Il m’arrive de ne pas me connecter pendant plusieurs mois, mais me vient souvent la question : « qu’est-ce qu’il se passe en ce moment là-bas ? ». J’ai toujours une pensée pour ce site. Ce site qui m’a fait tant de bien mais aussi tant souffrir, ce site qui m’a aidé le plus fort qu’il pouvait et qui m’a blessée le plus fort qu’il a pu. Je me demande quand est-ce que je pourrai partir définitivement d’ici. Mais après plus de 4 ans, j’arrive pas à m’en défaire, c’est comme un engrenage. Un cercle vicieux qui ne prendra jamais fin. En fait, je ne veux pas partir. J’aurais l’impression de faire une croix sur tous les bons moments passé ici, de faire une croix sur tous les gens rencontrés ici, de faire une croix sur tous les fous rire que j’ai eu ici, de faire une croix sur tous les gens qui m’ont aidés ici, et enfin de faire une croix sur toutes les discutions profondes que j’ai eu ici parfois jusqu’à l’aube. Je veux pas. J’ai ce besoin d’avancer tout en ne reniant rien du passé, en gardant tout. Ca m'étonnera toujours de rencontrer des gens qui sont ici depuis plusieurs années, sans jamais avoir croisée leur chemin auparavant. D’ailleurs, quand j’ai inscrit mon adresse mail ici pour la première fois, quand j’ai entré ma date de naissance, inséré une photo… pas une seule seconde j’aurais pu penser faire des rencontres, pas une, et pourtant… Vous vous demandez sûrement pourquoi je parle de souffrance et de blessures alors que ce site est juste fait pour faire des rencontres et nous faire kiffer. Certes, on fait des rencontres. J'en ai fait des rencontres. Plein. Et là, vous pensez sûrement "Eh bah estime toi heureuse nous aussi on voudrait en faire". Eh bien non. Rencontrer des gens qui habitent à plusieurs centaines de kilomètres de chez soi c'est carrément atroce. Sans le vouloir, je me suis prise d'affection pour des gens ici alors que je ne suis pas du tout du genre à m'attacher. Malheureusement, j'ai dû me détacher de certaines de ces personnes à cause de cette distance ou encore à cause de plusieurs autres facteurs, mais parfois, je ne peux pas me détacher, impossible. J'en arrive même à me demander si j'ai bien fait de venir ici. Je me dis que je serais peut-être mieux dans ma tête si je n'avais rencontré personne. Je n'aurais pas souffert comme j’ai souffert, et je ne souffrirais pas non plus actuellement. Mais elles m’ont tellement apporté et fait tellement de bien.  Mon verre est vide. Je le remplis un énième fois. Ou on choisit de dépérir, ou on vit. Pour le moment mon choix est fait. On s’aimait, énormément, mais nos disputes eurent raison de nous. Je lui disais « avec toi c’est différent », mais la vérité c’est que je ne pensais pas ces paroles. J’essayais tout de même de m’y rattacher, j’essayais de croire que j’étais Jasmine et lui Aladdin, parce que je savais que je pouvais tout perdre si je n’entretenais pas ce lien. Depuis, j’ai compris que l’amour ne prenait que sur nos vulnérabilités. Le temps passe mais les cicatrices restent, tout se sait et je te détruirait. Parce que je savais que je fonçais dans le mûr, depuis le début j’en était persuadée. Pourtant, j’ai accéléré, j’ai accéléré quand même. Quand je t’ai connu, je pensais pas que j’allais t’aimer autant, mais la vérité ça peut être dangereux, mentir c’est plus facile. Parfois, il vaut mieux accepter de vivre sans tout comprendre car chercher à contrôler ses pensées tard la nuit revient à agoniser le cœur ouvert. Il n’y a pas d’amour sans désamour, il n’y a pas d’amour sans obstacles, malgré cela je donnerai tout pour revivre certains moments et, ce qu’on a vécu, personne ne pourra nous le retirer. Parce que je ne suis peut-être pas faite pour être aimée, parce que la douleur ça change les gens, parce que l’ignorance est l’une des pires souffrances : peur de mes sentiments, mon cœur se lasse vite. J’espère que les choses finissent vraiment par changer avec le temps, puisque si on passe à côté de ses sentiments, on peut passer à côté de sa vie. La vie est courte, vient on s’aime. Là où on s’aime il ne fait jamais nuit, et je souris bêtement devant ses messages. Mieux vaut une amère vérité qu’un doux mensonge, mais pourquoi la haine c’est si tentant ? Les secrets n’ont plus aucun poids lorsqu’ils sont révélés au grand jour, les hommes se font cruels pour montrer qu’ils ne sont pas faibles mais quand comprendront-ils que celui qui pardonne ne l’est pas ? Il y a des histoires qui n’ont pas de bonne fin, évidemment qu’elles finissent mal sinon, elles ne termineraient jamais. Le deuil n’existe pas. On se souvient, on se souviendra toujours de tout. Dans les moindres détails. Tu voulais pas quand tu pouvais, tu pourras pas quand tu voudras. La tristesse se transforme rapidement en colère chez moi. Parce que j’arrive pas à admettre, à admettre que c’est la vie. Proches et reproches, on se détruira, mais c’est rien, c’est pas grave, ça passera car, qui s’absente trop finit par ne plus manquer. Je peux cacher ma douleur mais pas ma puissante colère, les liens du mensonge nous unissent, l’avenir est à nous. Mes intentions envers lui étaient bonnes J’espérai qu’il apaise mes nuits et mes jours, mais j’ai appris que la mort n’arrêtait pas l’amour. Bébé regarde moi, dis moi ce que tu vois, des tas d’épines dans mon cœur sont plantées. Le teint pâle et l’âme noire, l’horizon grisonnant ; il est tard pour te dire que je t’aime. La chute peut faire très mal si on ne fait pas attention. Plein de trucs que je ne dirai pas et malheureusement, le temps perdu ne se rattrape pas. Il faut beaucoup d’amour pour soigner les blessures et les désillusions, mais la réalité n’est qu’une illusion qui nous baise chaque jour. J’ai été naïve de croire que tu m’aimerai jusqu’à la fin. D’un côté j’ai compris que la trahison fait partie de la construction humaine et de l’autre, je ne sais plus si je t’aime… Le plus triste dans la vie c’est de dire au revoir à une personne avec qui vous voulez passer le reste de votre vie. Celui qui s’attache en dernier souffre le plus fort. Une seule question me hantait : « et si jamais tu m’oublies ? », désormais celle pour laquelle je voudrais trouver une réponse c’est « comment est-ce qu’on fait pour oublier quelqu’un ? ». Le processus est toujours plus intéressant que le but final : ce soir soit je te rejoins, soit c’est moi qui fait tomber le ciel. J’ai pris le temps de t’écouter mais je n’ai jamais prit le temps de te faire confiance or, un homme c’est fait pour bouger, pas pour s’arrêter. On t’interrogera sur chaque cœur que tu as brisé, blesse moi une fois, je te tuerai deux fois ; tu n’es qu’un mélange de haine et d’amour. Une légende raconte que le Soleil et la Lune était amoureux, mais cet amour était impossible car lorsque la Lune naissait le Soleil s’endormait, alors Dieu dans son infinie bonté a créé l’éclipse comme preuve qu’il n’existe aucun amour impossible dans le monde Il arrive que les convictions soient plus dangereuses que les mensonges , pour cacher un mensonge il en faut dix, pour cacher dix mensonges il en faut cent… A vouloir les rabaisser plus bas que terre, tu vas leur donner de la force et les révolter. L’humanité est-elle réellement plus forte que la fatalité ? Quand les pleure ont remplacé les rires, c’est qu’il est temps d’agir, de dire « L’amour triomphera toujours ». Même si les beaux garçons ne sont jamais tristes après une rupture, je ne te laisserai pas m’oublier, moins les gens savent, mieux c’est pour toi, maintenant pars loin de moi. Le cœur fait accepter des choses que le cerveau n’aurait jamais toléré, quand les rochers s’enflamment il faut être suffisamment solide pour tenir assez longtemps et que ça finisse bien. Tout le monde peut vous abandonner du jour au lendemain, si seulement tu savais au combien les gens formidables doutent. Le voir réussir sa vie me donne l’impression de rater la mienne ; santé, bonheur, sexe et chaleur : si tu doutes de ton pouvoir, tu donnes du pouvoir à ton doute. On m’avait toujours affirmer que les hommes tournent la page et que les femmes jettent le livre, cependant je vois des larmes et des mensonges d’adieu. C’est dur d’être en accord avec soi-même quand on a l’esprit de contradiction, le son adoucit les nerfs et rassemble les peuples, le jour viendra où ils verseront des larmes à torrents : n’ouvre pas une porte que tu ne pourras pas refermer. Mes paroles doivent paraître hyper moroses au milieu de ce monde qui prend feu, mais ça reflète plutôt bien mon état d'esprit général. La jeunesse ne peut-elle pas se passer d’enthousiasme ? Je ne suis pas quelqu'un de joyeuse. Quand j'y réfléchis, je ne pense pas être réellement heureuse ni épanouie dans ma vie. Si ma principale passion, mon principal centre d’intérêt était pris au sérieux, je serais sûrement beaucoup mieux. Malgré tout, je veux devenir maquilleuse artistique/mode. T’façon, je pars du principe que contre le destin le temps n’est rien et qu’on fait carrière parce qu’on a quelque chose à raconter. J'espère y arriver seule, par mes propres moyens. Je suis solitaire, je ne supporte pas de recevoir de l'aide. Trop de fois les gens m'ont déçu, donc maintenant je me débrouille seule et c’est très bien comme ça. Peut-être que demain, le soleil brillera.  M'enfin en vrai, j'ai peur de l’avenir. Parce que la vérité c’est que le temps sépare plus qu’il ne répare.  J’ai très peu d’amis, par choix, l’argent c’est le plus important. Il n’existe pas de réelles amitiés, mais seulement des moments d’amitié. En revanche, je suis tellement sincère avec eux. En même temps à quoi bon ne pas l’être puisque, si aujourd’hui tu joues, demain tu seras le jouet. Je suis souvent déçue, mais jamais surprise. Un jour, j’aimerai voir mon pote fier de moi, pouvoir lui dire « tout ça c’est grâce à toi ». Jour après jour, nuit après nuit, je joue à un jeu dangereux, mais j’espère qu’un jour je gagnerai. Jusqu’à la fin, jusqu’au game over, je jouerai. Comme disais Oscar Wilde, « je résiste à tout sauf à la tentation », et cette tentation de jouer avec mon corps est trop forte, beaucoup trop forte. Ce jeu me rendra sûrement nostalgique d'ici quelques années. Je cherche toujours le bon chez les gens. Même chez un violeur je chercherais à trouver sa part d’humanité. Y’a pas d’Hommes indéfendables. Tout le monde a le droit d’avoir une chance. Mais mon état de pessimisme permanent empêche les autres de recevoir cette info. Tant pis.  J’ai la naïveté de croire qu’en faisant les choses sincèrement on touche les gens.  On rêve tous d’être invincible, parce que la vie nous fait peur, parce qu’on ne voudrait jamais avoir mal, parce qu’on voudrait ne jamais mourir, mais tant qu’on vit dans le cœur des autres, peut-être bien qu’on est vraiment immortel. L’imprévu, les changements de cap, les surprises, on en a tous besoin, pour que les jours ne se ressemblent pas, pour que chaque moment ait une saveur unique, pour se sentir vivant.  Toutes les surprises ne font pas plaisir, mais la magie des surprises c’est simplement qu’elles arrivent sans prévenir. Entres verres et confessions, j’ai vu le diable les embrasser tous ces moments heureux vécus. Défoncée d’après les analyses, cette bouche bave de conneries immenses, mais vêtue de cuir, personne ne pouvait l’arrêter.  A force d’alcool mes pensées sombres et cette question me vient « après le Brexit et les homophobes, comment raconter le monde d’aujourd’hui ? » Je suis convaincue qu’on peut provoquer le changement grâce aux mots, pourtant mon seul moyen d’expression c’est de me renfermer sur moi-même.  Tout arrive pour une bonne raison dans la vie, toutefois, y’a pas plus dangereux qu’un homme qui n’a rien à perdre.  Bien souvent je me sent mieux dans le noir. On fait des choses qu’on regrettera mais on se sent vivant comme ça parce qu’on est jeune. Parce que c’est beau de se dire qu’on mourra pas, qu’on vivra éternellement comme les étoile dehors. Mon verre est encore vide, ma bouteille l’est presque aussi. Il faut que j’en garde pour demain soir, alors je vais m’arrêter là, prendre mes médicaments et dormir.  J’ai envie de conclure sur une note musicale. La plus belle création qui ait eu lieue dans ce monde c’est Imagine, de John Lennon.