Vous ou l'un de vos proches n'êtes pas en forme ? Petite déprime ou grosse dépression ? Comment sortir au mieux d'un moment de vie qui peut sembler compliqué à gérer ? Conseils, informations utiles, numéros d'urgences, tests...
Déprime ou dépression ?
Déprime et dépression ce n'est pas la même chose. Il est important avant tout de les différencier afin de savoir quoi faire pour soi ou pour l'un de nos proches.
La déprime (plus couramment appelée coup de blues, coup de cafard,...) est quelque chose qui peut survenir couramment dans la vie de chacun de nous suite à des difficultés dans notre vie, à une déception ou un échec.
Les symptômes de la déprime sont temporaires, les sentiments positifs finissent par revenir petit à petit. Néanmoins, il est important d'en parler si le besoin s'en fait ressentir : une déprime peut évoluer en dépression si elle n'est pas exprimée.
La dépression est une maladie invalidante qui entraîne souffrances et gênes. Les causes précises d’une dépression ne sont pas toujours évidentes à trouver mais ce n’est en aucun cas votre propre faute !
Pour parler de dépression plusieurs critères sont à prendre en compte :
Les symptômes : Chaque personne est différente, les symptômes ne sont donc pas nécessairement les mêmes pour tout le monde et peuvent être ressentis différemment selon les personnes.
Les symptômes caractéristiques sont au nombres de 9 (selon des critères fixés par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et l’Association américaine de psychiatrie (DSM-5) :
La durée : Ces symptômes sont présents durant une grande partie de la journée, pendant au moins quinze jours.
Le risque suicidaire : La crise suicidaire est une période critique avec un envahissement des émotions et le sentiment d’avoir tout essayé et que rien ne marche pour être soulagé. Ce processus peut être arrêté à tout moment. Une partie y sera entièrement consacrée.
La dépression : Comment s'en sortir ? Comment aider un proche ?
Il est très difficile voire impossible de sortir d'une dépression seul. Une aide médicale, être bien entouré, ainsi qu'adopter une nouvelle stratégie de vie, tout ceci est indispensable afin de s'en sortir au mieux.
Même si ça parait difficile, il est essentiel d’accepter d’être aidé et d’exprimer ce que l’on ressent. Il faut faire confiance aux personnes qui nous aiment et chasser de notre esprit l’idée qu’elles nous considèrent comme une personne sans valeur.
Exprimer ce que l’on peut ressentir à des personnes de confiance quand on va mal est quelque chose d'essentiel, ça l'est d'autant plus quand on souffre d'une dépression. Partager une expérience douloureuse avec un proche permet d’aller mieux et de faciliter la guérison.
Quand on souffre de dépression, il n’est pas évident de parler de ses sentiments et de ses émotions. L’impression que toute aide extérieure est inutile est omniprésente. Cette impression est fausse, l’entourage peut jouer un rôle non négligeable dans le soutien et la guérison.
Pour faciliter la guérison, il est important de mettre en place de façon progressive des actions qui pourront contribuer à la réduction des symptômes de la dépression.
Action N°1 : Ne pas négliger les activités physiques.
La pratique régulière d'une ou plusieurs activités d’endurance respiratoire contribue à réduire les symptômes des dépressions modérées et à prévenir leur réapparition.
Exemples d'activités possibles : Marche rapide ; Course à pied ; Vélo ; Natation ; Rameur…
Le but étant de prendre un sport qui nous plait et qui nous motive (Il n'y a pas d'activité physique supérieure à une autre). afin de le pratiquer régulièrement. Le mieux étant de faire 5 séances par semaine d'environ 30 minutes d'une activité d'intensité modérée.
La pratique en groupe ou en club peut être intéressante : elle associe les bienfaits de l’activité physique à ceux de l’échange avec d’autres personnes.
/!\ Le « surentraînement » a un effet négatif et peut dégrader l’état dépressif.
Action N°2 : Faire attention à son alimentation.
Quand on souffre de dépression, il n’est pas forcément évident de maintenir une alimentation équilibrée (l’appétit est souvent perturbé, on n’a pas très envie de manger ou, à l’inverse, on adopte un comportement boulimique). Pourtant l'alimentation joue un rôle primordial sur notre bien-être (mental et physique), c'est pourquoi il faut être d'autant plus vigilant lorsque le moral ne va pas très bien.
Sans rentrer dans les détails d'un programme diététique complexe, il est important de privilégier les aliments complets et au contraire réduire au maximum tout aliment transformé et riche en sucres raffinés.
Par exemple, le nutella est un aliment qui se veut rassurant dans des moments compliqués mais il ne vous guérira pas dans le cadre d'une dépression, au contraire. Vous pouvez en manger mais n'en abusez pas.
Une attention particulière doit être portée à la consommation régulière de fruits et légumes frais, de poissons et fruits de mer, d’huiles végétales (olive, colza…) et de céréales complètes. Ces aliments contiennent en effet des éléments essentiels dont les carences peuvent jouer un rôle dans la dépression.
Action N°3 : Entretenir au mieux ses relations sociales.
Même si cela peut sembler compliquer, préserver nos relations est essentiel lorsque l'on souffre d’un état dépressif. Le manque de soutien social a des effets négatifs sur la dépression. Il est donc essentiel de profiter des périodes de répit pendant lesquelles on se sent mieux pour entretenir son réseau de relations.
La dépression : apparaît parfois à la suite d’une séparation, d’un deuil, d’un licenciement, d’un déménagement ; incite à se replier sur soi et dégrade l’estime de soi. Ce sont les principaux obstacles empêchant d'entretenir au mieux nos relations, il faut essayer de surpasser ces difficultés malgré tout.
/!\ Dans les moments de crise : la souffrance est parfois telle qu’on n’est plus capable d’aller vers les autres, et que les autres ne sont plus capables d’accueillir notre douleur. Il est néanmoins possible de maintenir un lien social avec des professionnels de santé ou des groupes de paroles.
Action N°4 : Préserver son environnement.
L'environnement dans lequel on vit joue un rôle important sur notre bien-être émotionnel.
Malgré les difficultés vis-à-vis des tâches quotidienne. Il est important d'essayer d'entretenir au mieux son logement. Essayer d'effectuer les tâches de la vie quotidienne permet de rester un minimum actif et évite de se retrouver dans un endroit qui ne donne même plus l'envie d'y vivre.
Il faut aussi chercher à prendre l'air régulièrement en allant se promener si possible dans des endroits agréables et loin de toute excitation urbaine. Il est important de chercher le soleil et de ne pas rester enfermer chez soi, c'est primordial pour le moral. Une sortie dans la nature peut réduire le stress et améliorer l'humeur.
Malgré les problèmes de sommeil, il est important de respecter les cycles jour/nuit pour notre organisme mais aussi pour ne pas se retrouver trop décalé par rapport aux autres personnes, ce qui contribuerait à augmenter l'isolement social.
Action N°5 : Pratiquer des activités qui libèrent l'esprit.
Il n'est pas toujours facile de penser à autre chose quand la dépression est là. Pourtant il est essentiel d'essayer de tourner notre esprit vers d'autres pensées et pouvoir se détacher un peu de ce qui nous fait du mal.
Il faut chercher du coté des activités qui nous font du bien et nous font sens. Les activités manuelles ou artistiques (cuisine, peinture, musique, jardinage,...) sont des activités intéressantes, elles permettent de se réaliser tout en nous permettant d'être fixé sur autre chose. Le bénévolat, peut-être aussi une bonne idée. Il faut avant tout trouver des activités qui nous plaisent.
Il est important de connaitre les signes qui annoncent possiblement une dépression (Les rechutes peuvent arriver après guérison ou dans le cadre d'une dépression revenant de façon épisodique) afin de pouvoir être pris en charge le plus rapidement possible et permettre une guérison plus rapide. Ces signes varient d’une personne à l’autre mais ce sont souvent les mêmes qui réapparaissent chez un même individu.
Les signes précurseurs les plus fréquents sont :
Pour soi-même et pour son médecin, il peut-être intéressant de tenir un journal en notant son humeur au fil des jours.
La dépression est une maladie associée à une perturbation du fonctionnement du cerveau. La volonté seule ou le soutien des proches ne suffit pas pour agir sur cette maladie. Un traitement est donc nécessaire quand on souffre de dépression.
/!\ Les traitements et le suivi psychologique ne sont pas les seules aides médicales possibles, ce sont les principales, mais le sujet étant bien trop complexe, de simples conseils seront donnés.
/!\ Attention à l'automédication : L’usage et l'arrêt des anti-dépresseurs doit se faire sous surveillance médicale. Mal prendre les médicaments prescrits peut entraîner des passages à l’acte.
Les antidépresseurs sont les médicaments les plus couramment utilisés pour soigner la dépression. Des antipsychotiques peuvent être utilisés en compléments si l’antidépresseur seul ne fait pas effet.
Il est important, de bien suivre son traitement (respecter la posologie, les heures de prises du médicament,...) et d'être patient, le traitement ne fera pas effet immédiatement et plusieurs essais seront peut-être nécessaires avant de trouver le traitement adapté.
L'option médicamenteuse basée sur des antidépresseurs est la plus connue, mais d'autres thérapies sont possibles : photothérapie, sismothérapie et médecines douces.
Les antidépresseurs ne modifient pas la personnalité. Ils agissent sur les divers symptômes de la dépression.
/!\ Dans votre établissement, il est possible de parler à une infirmière, à un de vos professeurs ou un adulte, afin d'être conseillé,... Si vous êtes mineur ce sera à vos parents de choisir qui vous suivra, discutez-en avec eux, si jamais le suivi ne se passe pas bien !
Il est souvent nécessaire en plus d'un traitement d'avoir un suivi régulier avec une personne qui peut permettre de parler de vos problèmes. Il faut parfois plusieurs essais avant de trouver la personne avec qui on se sent à l'aise, il peut donc être utile de chercher des recommandations, et surtout encore une fois rester patient.
Soyez clair avec la personne en lui disant que vous vous inquiétez de son état. Si la personne change de sujet ou qu'il dit passer juste un mauvais moment, ne rentrez pas dans son jeu.
Essayez d'être patient et n'entrez pas en confrontation. Donnez à la personne le temps dont elle a besoin pour s'exprimer. Essayez tout de même de ne pas la laisser éviter la conversation, il est important de rester ferme.
N'oubliez pas malgré toute l'aide que vous souhaitez sans doute apporter que vous ne pouvez pas soigner la dépression de la personne.
Quand vous discutez avec votre proche, donnez lui un maximum d'attention (on évite de parler par sms à quelqu'un d'autre à coté par exemple).
Une personne qui souffre de dépression a besoin de compassion et d'attention (il faut donc éviter de dire des phrases du genre : "Secoue-toi un peu !"). Écoutez-la et ne la jugez-pas !
/!\ Il arrive souvent qu'une personne dépressive mente à propos de son état ou essaye de vous cacher la vérité, soit par honte, soit par peur,...
Évitez de vous retrouver enseveli sous les problèmes de votre proche et n'oubliez surtout pas votre propre vie.
Ne prenez pas le pessimisme de cette personne personnellement. Il n'a rien contre vous, c'est la maladie qui resurgit.
Prenez le temps pour passer des moments aussi pour vous. N'oubliez pas de prendre du temps pour vous (en allant voir d'autres personnes, et en essayant au maximum de vous amuser et de vous occuper pour ne pas risquer d'être trop affecté par la dépression de votre proche).
Ne vous sentez pas coupable car vous profitez de la vie et pas votre proche.
Essayez de rester en contact avec la personne un minimum pour prendre des nouvelles, l'encourager,... Montrez-lui que même si vous n'êtes pas toujours présent vous restez à ses cotés.
Essayez d'avoir des activités ensemble pour sortir du cadre de la dépression (balade, regarder un film ensemble, aller prendre un verre,...).
Félicitez la personne régulièrement pour des réussites qu'elle a pu accomplir.
Si vous êtes plus ou moins proche de la personne, des contacts physiques peuvent parfois aider à se sentir mieux (en le prenant dans vos bras,...).
Toutes menaces ou allusions au suicide sont à prendre très au sérieux.
L'adage qui veut qu'une personne qui menace de se suicider ne passera pas à l'acte est une aberration.
"Le suicide ne constitue jamais une réponse à un problème. La vie s’améliore toujours si on s’accroche." - Ann Rule
Les personnes suicidaires ne veulent pas nécessairement mourir mais souhaitent plutôt mettre fin à une souffrance devenue insupportable, un comportement suicidaire est avant tout un appel au secours.
Le suicide reste une des principales conséquences graves que peut entraîner une dépression. Cela reste un sujet difficile à aborder voire encore tabou à notre époque. Il est néanmoins important d'y consacrer une partie pour essayer de voir comment agir au mieux face à une personne présentant des risques de suicide.
L’apparition soudaine de plusieurs de ces comportements peut indiquer un besoin d’aide et demande une attention particulière.
Les personnes suicidaires auront tendance à penser qu'il n'y a plus d'espoir pour eux, que la vie n'a aucun sens. Elles sont souvent sujet à des sautes d'humeur excessives avec un comportement excessivement anxieux. Des sentiments de culpabilité de honte ou de solitude sont fréquemment présents.
Le plus haut risque de suicide peut arriver parfois quand la personne a l'air d'aller mieux (suicide en cours de planification ou déjà planifié qui mène à une libération). Il ne faut surtout pas se fier à cette amélioration soudaine.
La personne va chercher à régler des derniers détails (Dons d’objets précieux de façon inhabituelle ; Organisation des affaires personnelles ; Rédaction d'un testament ou d'une lettre d'adieu).
Un intérêt inhabituel pour la mort et les moyens de se la donner (les armes à feu ou les médicaments) apparaît chez la personne avec parfois une idée fixe autour de la mort qui s'observe dans son comportement (Dessin sombre ou rappelant la mort ; Recherche d'histoires de suicidaire).
Le comportement de la personne peut devenir excessivement léthargique (Perte de libido ; Journées au lit sans ne rien faire ; Difficultés anormales à prendre des décisions simples) avec un repli sur soi et des changements d’habitudes (abandons des relations sociales ou des activités habituelles) et à l'inverse le comportement de la personne peut devenir dangereux pour elle ou les autres (Consommation abusive ou inhabituelle d’alcools, de drogues ou de médicaments ; Relations sexuelles non protégées ; Conduite dangereuse).
Les personne traversant une période de crise peuvent indiquer plus ou moins clairement leurs intentions de passer à l'acte dans leur discours. Ce ne sont pas des phrases anodines.
De façon indirecte : Dit de façon à voiler l’intention suicidaire.
Exemples de phrases : « Je vais faire un long voyage. » ; « Vous serez bientôt débarrassés de moi. » ; « Dans quelques jours, je vais enfin être bien. » ; « Vous me regretterez quand je ne serai plus là ».
De façon d****irecte : Implique une intention claire sur les projets de suicide.
Exemples de phrases : « J’ai trop mal, je veux mourir. » ; « Ça m’arrive de penser à me tuer. » ; « Si ça continue, je vais aller sauter en bas du pont. » ; « Je suis tellement seul, j'ai envie de mourir ».
Des événements dans la vie d'une personne peuvent aussi augmenter le risque suicidaire, si une personne proche de vous traverse une période difficile essayez de garder un œil sur elle.
Evénements pouvant augmenter les risques de passage à l'acte : Problèmes familiaux ou judiciaires ; Mort ou maladie d'un parent ou d'un ami proche ; Rupture amoureuse, divorce ; Isolement social ; Harcèlement ; Perte d'un travail, d'une situation,...
Le fait qu'une personne soit encore vivante est une preuve suffisante qu'une partie d'elle-même veut rester en vie.
Malgré le ton de son discours, si une personne suicidaire s'adresse à vous, elle a une perception positive de l'aide que vous pourriez lui apporter et à une grande confiance pour que vous l'aiguillez afin de pouvoir gérer cette crise.
Avant toute chose, il est important de penser à VOUS. Essayer d'aider une personne en pleine crise n'est pas quelque chose de simple et ne doit pas se faire au dépend de votre propre santé. Vous ne pourrez, de toute façon, pas vous occuper de cette crise seul. Cherchez une personne extérieure, mûre et compatissante, avec qui vous pouvez examiner la situation. Si vous ressentez le besoin appelez un service d'écoute destiné aux proches de personnes suicidaires. Dans tout les cas ne gardez jamais ça pour vous. Cela rendra la prévention du suicide plus facile et beaucoup plus efficace".
Une personne qui parle de suicide ce n'est pas anodin. N'oubliez pas que vous n'êtes PAS la personne à qui vous parlez. Des difficultés que vous pourriez trouver faciles à surmonter peuvent paraître insurmontables pour d'autres personnes. Ce n'est pas la gravité du problème qui importe, mais la gravité de la souffrance qu'elle peut engendrer. Toute personne qui exprime des idées de suicide requiert une attention, chaque signe compte et une personne peut très bien avoir agit de cette façon les mois précédents sa mort sans que cela soit pris en compte.
Il n'y a pas de mots magiques quand on console une personne, encore moins quand on essaye d'aider une personne suicidaire. Adoptez un ton bienveillant, montrez par vos gestes et vos mots que vous êtes heureux que la personne se soit confiée à vous et qu'elle n'a pas à se sentir seule face à ce qu'elle peut vivre. Évitez de débattre autour de ses problèmes, ne soyez pas méprisant et évitez toutes les phrases qui peuvent culpabiliser la personne.
Soyez direct ! Pouvoir en parler directement va permettre à la personne de se décharger de ce poids. Essayez d'en savoir plus et de voir jusqu'à quel point elle y'a pensé. Si la personne a commencé à tout planifier prévenez immédiatement un service d'urgence.
Assurez-vous que la personne parle à un professionnel le plus tôt possible, le temps est précieux, empêcher un suicide est parfois une question de jours ou même d'heures. La présence de plusieurs proches peut aider la personne suicidaire à se rendre compte que son entourage est là pour elle. Ne laissez jamais la personne seule face à son mal-être.
Si vous en avez la possibilité prenez tous les objets potentiellement mortels susceptibles d'être utilisés par la personne (armes à feu, médicaments, drogue, poison, produit du quotidien ou d'entretien,...).
Il pourrait vous arriver ou il vous arrive déjà d'avoir des pensées suicidaires. Ce n'est pas anodin et n'attendez pas que cela passe tout seul. Si elles deviennent trop envahissantes, parlez-en immédiatement. Dans tout les cas ne gardez pas ça pour vous !
Parlez-en si possible à vos proches, ne culpabilisez pas à l'idée d'en parler, non vous n'êtes pas une gêne, vous traversez une période difficile. Si la crise est vraiment importante, les numéros d'urgences sont là pour ça, vous pouvez aussi appeler un service d'écoute si vous en ressentez le besoin et faites en sorte de pouvoir être suivi par un professionnel le plus tôt possible:
Essayez de reconnaître vos propres signes annonciateurs d'une crise à venir, éloignez tout objet pouvant être dangereux pour vous et faites en sorte d'éviter les situations qui ont par le passé enclenché une crise suicidaire chez vous.
Essayez de dormir suffisamment, de continuer au maximum vos activités habituelles et de ne pas tomber dans les travers des drogues (alcool,...). Essayez de croire en vous, essayez de ne pas perdre totalement espoir, dans ces moments là on a l'impression que tout est fini, ce n'est pas le cas, tant que vous vivez, ne perdez pas espoir.
Numéros et sites utiles en cas d'urgence ou simplement si vous ressentez le besoin de parler.
Pompiers : 18
SAMU : 15
Police secours : 17
Appel d'urgence Européen (tél. mobile) : 112
Urgence psychiatrique : 01 40 47 04 47 : Ce numéro met en contact avec une association afin de permettre une intervention d'urgence auprès des personnes en crise (sur la Région Parisienne).
SOS Amitié (http://www.sos-amitie.org) : Le site offre la possibilité de pouvoir parler de son mal-être à l'aide de numéro d'appel spécifique à chaque région, et un service d'écoute web (mail ou chat privé, anonyme et confidentiel).
SOS Dépression (http://sosdepression.org ou 08 92 70 12 38 (0.33 cts/min)) : Offre une écoute ponctuelle anonyme, ainsi qu'une éventuelle orientation par des professionnels.
SOS Suicide Phénix (http://www.sos-suicide-phenix.org ou 0825 120 364 (15ct / min)) : Ecoute des personnes confrontées au suicide.
Suicide écoute (http://www.suicide-ecoute.fr/ ou 01 45 39 40 00 (prix d’un appel local)) : Ecoute des personnes confrontées au suicide.
Écoute-famille (01 42 63 03 03 (prix d’un appel local)) : Ligne d’écoute destinée aux familles ayant un proche en souffrance psychique.
Fil Santé Jeunes (http://www.filsantejeunes.com ou 0800 235 236 (appel anonyme et gratuit depuis un poste fixe)) : Ecoute, information et orientation des jeunes dans les domaines de la santé physique, psychologique et sociale.
Phare Enfants-Parents (http://www.phare.org ou 0 810 810 987 (prix d’un appel local depuis un poste fixe)) : Ecoute des parents et des enfants en difficulté, prévention du mal-être et de l’autodestruction des jeunes.
Pompier-Police-Ambulance : 911
Sureté du Quebec : 310-4141 - Cellulaire: *4141 ou http://www.sq.gouv.qc.ca
La ligne de prévention du suicide/Suicide Alerte : 1-866-APPELLE ou 1-866-277-3553
INFO-SANTÉ (811 ou http://sante.gouv.qc.ca/systeme-sante-en-bref/info-sante-8-1-1/) : Conseil en cas de mal-être psychique ou psychologique. Les répondants sont des infirmiers formés et des intervenants sociaux.
Revivre (1-866-738-4873 / 1-866-738-REVIVRE ou http://www.revivre.org/) : Soutien aux personnes souffrant de troubles anxieux, dépressifs ou bipolaires
Tel-Jeunes (1-800-263-2266 ou http://teljeunes.com/accueil) : Aide gratuite, confidentielle pour tous les enfants, les jeunes et les adolescents mineurs du Québec.
Tel-Écoute ((514) 493 4484* ou http://www.tel-ecoute.org/) : Offre à toute personne, sans distinction, en situation de précarité ou de détresse psychologique, des services gratuits, anonymes.
/!\ Ces tests ne sont pas destinés à remplacer l'avis d'un médecin, en cas de doute consultez votre médecin ou un professionnel de santé. /!\
Aucun des deux états n'est présent. Il est peu probable que vous soyez en dépression ; L'un des deux ou les deux états sont présent, les possibilités sont réelles vous pouvez vous questionner sur les points suivants.
Depuis au moins 2 semaines :
Vous êtes vous senti sans énergie ?
Avez-vous pris ou perdu du poids de façon inhabituel ?
Avez-vous eu des problèmes de sommeil ?
Vous êtes-vous senti plus lent que d’habitude ou, au contraire, plus agité ?
Avez-vous eu beaucoup plus de mal à réfléchir ou vous concentrer ?
Vous êtes-vous senti sans intérêt ?
Avez-vous beaucoup pensé à la mort en général ?
Plusieurs de ces symptômes peuvent constituer un signal qui doit vous encourager à en parler avec votre médecin.
(Rappel : Ces test ne remplacent pas le diagnostic d'un professionnel de santé).
Inventaire de dépression de Beck
Échelle de dépression de Hamilton
"Aujourd'hui, je déteste les Hommes dans leur globalité. Ils sont égoïstes, aveugles, dégueulasses, animales. Et c'est ce que j'ai vécu, ou subit par leur faute, que j'en suis rendue là. Ça à commencé en primaire. J'ai jamais aimé m'habiller " à la mode", alors les premières critiques vestimentaires venaient. C'est rien, mais quand t'es gosse, tu le vis mal. J'étais "exclue" des autres groupes, huit fois sur dix toute seule en récréation. Huit fois sur dix à pleurer. Puis viens l'entrée au collège. Premier trimestre, premiers coups. Un gars me frappait dans le bus car j'étais placée à la porte du milieu. C'est là que les premiers traits sont malheureusement apparus... Au fur et à mesure, mes parents ont porté plainte en voyant les bleus, il s'est fait viré. A partir de la cinquième, j'ai d'ailleurs menacé ma mère que j'allais me tuer devant elle. J'étais chaque soir avec un couteau dans la main, en train de dire et de pleurer que j'allais me poignarder, mourir, que je n'aimais pas la vie. Chaque soir; jusqu'à ce que ma mère cache tous les couteaux, même si elle ne m'en croyais pas capable. Alors, je me suis mise à tailler d'avantage d'entailles sur mon corps, un peu plus profonde, comme pour faire sortir cette douleur que j'éprouvais au fond de moi. Cette douleur que je ne pouvais montrer à personne. J'ai toujours eu cette peur que quelqu'un sache ce que je faisais, que quelqu'un voit, ou alors, de partir et de savoir ma mère mal sachant qu'elle venait de perdre beaucoup de personne. Pourtant, j'ai essayé de mourir. Mais j'aimerais tout de même arrêter ça ! Puis, en juin une amie à cru remarquer quelque chose. Elle est venue m'en parler à plusieurs reprises, mais je niais. Jusqu'au jour où elle m'a coincé dans un angle et qu'elle à tiré mes manches vers mon coude. Elle m'a regardé, abasourdie tandis que je me suis effondrée. Je crois que c'est la première fois que j'ai eu honte de mes gestes, mais encore plus qu'elle l'ai découvert. Elle à immédiatement prévenu le directeur, qui à prévenu l'infirmière, qui à prévenu ma mère, et qui elle, à prévenue tout l'établissement de me surveiller. Le soir même, je me suis enfermée dans ma chambre à m'entailler tellement j'avais mal pour ma mère. Elle est rentrée du boulot et est venue me voir. J'ai jamais eu aussi honte d'être en face d'elle. Elle m'a supprimé mes ciseaux, mon taille crayon, mon compas... J'ai toujours cette envie, quand ça ne va pas... mais je résiste. C'est un but. Mon mal-être à surmonté mon envie de vivre, mais aujourd'hui, j'essaie de faire en sorte que ça n'arrive plus, bien que j'y repense et que mes cicatrices présentent sur chaque endroit de mon corps soient là pour me le rappeler..."
"Le premier copain que j'ai eu est décédé dans un accident de scooter dont je me suis un peu sentie responsable, même si on me répétait sans cesse que je n'y étais pour rien. Suite à ça j'ai fait une dépression. J'ai fait pleins de connerie, j'ai gagné, et perdu encore plus de poids, j'avais plutot l'impression d'être un légume, genre je sortais pas beaucoup, j'ai refusé l'idée d'avoir un copain pendant longtemps. J'ai fait une TS, un jour où j'ai pété les plombs. Sinon si je m'en suis sorti c'est parce que mon meilleur ami a été très présent et qu'il m'a sauvé la vie quoi, je lui en ai voulu au début mais maintenant, je le remercie d'avoir fait ça, parce que sinon, je sais pas trop ce que je serai, peut etre morte. Sinon ma vision de la vie avant était géniale, pendant je me demandais à quoi bon? puis maintenant ben ça va, je me dis qu'il y a pleins d'épreuves mais que rien n'est définitif, il faut un rien pour que ça change (en bien, ou en mal). Quant aux gens qui veuillent mettre fins à leurs jours, j'en pense aujourd'hui qu'il faut du courage, mais que c'est vraiment stupide, parce que toute situation peut changer, et qu'il y a pleins de gens qui décèdent alors qu'ils n'ont rien demandé à la vie (cancer, tumeurs, accidents, maladies, violence, etc.) "
"Donc en fait j ai commencer à déprimer en 4eme suite à plusieurs facteurs, le premier étant ma maladie qui me fait le considérer comme différent. Le second est un événement survenu en CM2 durent une classe verte , un mec de ma chambre ma photographier alors que j étais sous la douche et à ramener la photo à l école et l a donc montré à beaucoup de personne. Les moquerie à cause de cette photo on commencer à me suivre ,et au file du temps les gens ont commencé à découvrir ma maladie et à me traiter de monstre et toutes sorte de choses désobligeantes . Je n avais aucun ami casiment . Puis arriver en troisième j en avais marre et je pensais déjà au suicide . Je suis passée à l acte pour la première fois et ca c est su . J en ai parler à une seule personne en qui j avais confiance qui l a racconter a tout le monde . On est donc venue me voir en me demandant de "recommancer et de réussir cette fois ci" . Puis durant ma première seconde une personne qui ne me connaissait pas mais qui avait du entendre parler à moi à dis à toute ma classe de ne pas me parler car d après ce qu' on m a dit j étais un "boloss". C est la principale raison de la dépression , j ai eu par la suite rencontrée des personne génial qui se foute des rumeurs des autres et se fie a leubmr propre jugement , et j ai connu quelque rupture amoureuse qui m ont rendu triste . Mais pour revenir à ton sujet pour moi la dépression une fois qu' on l a un ne peut pas la perdre elle reviens toujours , y a juste des moments on peut se sentir libérée et heureux et le lendemain déprimer à mort . Il faut juste trouver une personne qui puisse nous remonter le morale quelque soit la situation c est la meilleure des solution."
"Je n'ai jamais eu confiance en moi, aussi loin que je me rappelle j'ai toujours été le petit mouton d'un groupe de jolies filles. Je ne vais pas m'étaler sur le sujet, ce serait beaucoup trop compliqué. J'ai eu une période de déprime -plus ou moins longue-. J'étais persuadé de ne servir à rien, me sentais mal dans ma peau et subissais des moqueries assez souvent. J'ai pensé plusieurs fois au suicide, j'en suis même venu à la mutilation. Je ne souriais plus, ne riais plus, ne trouvais plus aucun plaisir dans ce qui auparavant me passionait, à chaque mot de travers je me mettais à pleurer. J'en étais devenu hypersensible. Mais j'ai réussis à m'en sortir récemment. Grâce à des personnes rencontrées cet été en colonie, j'ai appris à reprendre confiance en moi. Je me suis sentie aimée, utile et même jolie. Depuis, je vais mieux. Le regard des autres a changé, je me sens désormais à ma place."
"J'étais en classe de 5ème et après un temps d'adaptation je suis devenu ami avec des gens de ma classe mais très vite ils m'ont laissé tombé et ont commencé à me harceler : les filles me traitaient de tous les noms et me menaçaient, les garçons me volaient mes affaires, me forçaient à faire des choses que je n'avaient pas envie de faire, même parfois ils me tapaient. C'était un véritable cauchemar, je vivais dans la peur de ce qu'ils allaient faire le lendemain. Je me sentais nulle, mal dans ma peau, inutile ... Pour ne pas "toucher le fond" , la musique et la bijouterie étaient les seuls moyens de me détendre un peu, je passais presque tout mon temps libre dessus. J'ai fini par le dire à mes parents quand ils ont vu que quelque chose n'allait pas et que j'avais un œil au beurre noir. Elle à été voir le directeur qui les as fait passer au conseil de discipline et ils ont tous changé d'établissement. Je n'ai pas souhaitais porter plainte. Ca a été mieux après mais j'ai l'impression qu' au fond je ne suis plus la même personne, que je porte un masque malgré les séances de psy : je ne me dévoile jamais complètement, je me méfie toujours, je ne fais plus confiance, je démarre au quart de tour si une remarque me blesse ... Je déconne toujours pour ne plus y penser, n'importe quel sujet est bon. Je m'en suis sortie je pense parce que j'ai trouver un but finallement dans ma vie. Il ne faut surtout pas hésiter à en parler c'est important, il y aura toujours quelqu'un pour nous."
"C'etait ma premiere année de collège, mon meilleur pote etait allez dans une autre collège que moi, premier point négatif, du coup, c'est comme si je repartais de zero Sans pote, connaissant personne, ni le lieu, j'etais un peu perdu et stressé j'ai quand meme reussi a me faire des " potes " ils me donnaient des surnoms pour se foutrent de moi un peu ça restait gentillais c'etait pas méchant , j'etais un peu enrobé a cette age, et des qu'ils l'ont vu en sport, ça a été le début du drame ils ont commencé a m'envoyer des pics de plus en plus blessant du style " t'es gros quand meme " A 10 ans c'est hard quand même, puis a m'inventer des surnoms du genre Bigy ( comme la sauce Bigy au grec )... a ce moment la, j'me disais pas trop qu'ils se foutaient littéralement de ma gueule et que j'etais leur souffre douleur, jusqu'au moment ou on m'insulte de " gros porc de fils de p*te " et la j'ai vraiment pris conscience qu'en faite a leurs yeux j'etais vraiment qu'une grosse merde, que j'étais pas un amis mais juste quelqu'un qu'est la en guise de défouloir, ils etaient la a m'insulter a plusieurs, sans se douter une seconde que j'avais une âme et que ça pouvait me blesser ce qu'ils disaient. J'ai longtemps pensé que c'etait de ma faute, qu'ils avaient raison, que j'etais une grosse merde et que je méritais tout ça, j'ai souvent penser a mettre fin a mes jours, j'y suis pas parvenu, j'ai pensé que malgré tout, j'avais quand meme des parents et que si jamais j'avais fait ça je les aurai anéantis... Alors j'ai gardé ça pour moi, longtemps,a me détruire de l'interieur... Bon j'ai quand meme fini par le dire mais ça m'a pas vraiment aidé... Le mal était fait, j'avais perdu toute confiance en moi, ça a quand meme duré 3 ans. Puis les dernières années de collèges ont été un peu compliqué, j'avais le sentiment d'etre toujours la meme merde aux yeux de tous, c'etait pas top, puis on m'a dit que le lycée, ça changerai tout, que c'etait different, que les gens étaient moins cons, puis encore une fois je me suis fais avoir, mais bon, j'ai compris qu'on ne pouvait pas plaire a tout le monde de toute façon, et qu'apres tout, autant etre qui on est vraiment, et ne pas etre ce qu'eux veulent que tu sois pour pouvoir mieux t'écraser"
"Je ne comptais pas le dire un jour mais si ça servira a quelque chose , c'est avec plaisir. Bâ enfaite jusqu'à cet âge là, j'etais très souvent mal, et même en ce moment la d'ailleurs. Je prend la toute première chose qui m'avait vraiment bouleversé , ma première année en France. J'évais commencé l'école en France avec un rien(enfin je veux dire sans rien savoir sur ici, ni parler...VRAIMENT RIEN..), pour moi être a nouveau née. Donc forcément quand les "élèves" de mon école m'avaient vus se sont direct acharnés sur moi. Je ne savais pas parler , je n'arrivais pas a me faire comprendre du coup je restais dans mon coin en pleurant. C'était vraiment horrible comme période, se sentir différente des gens ne m'avait jamais fais autant de mal. Puis ça avait continué avec des critiques sur mon physique(a l'epoque j'etais en surpoids).Ça avait beaucoup influencé la suite de ma scolarité. J'étais par la suite toujours discrète , je ne parlais plus aux gens, ne sortais plus dehors....enfin tout fais pour qu'on ne me remarque pas et ne me reproche pas des choses. Je n'osais pas a en parler a quelqu'un , je ne sais pas vraiment pourquoi d'ailleurs , peut être mar peur qu'on me reproche encore quelque chose. J'étais comme ça jusqu'à il y'a 1 ans même pas de ça,(c'est a dire ne faisais rien pour me faire remarquer) mais ça devenait de plus en plus compliqué la situation , je me disputais souvent avec ma mère a ce propos(mais pourquoi tu sors jamais?? Tu vas crever si tu parles 1 mot a mamie?? Mais vas voir les filles de ton âges comment elle sont ouvertes...) oui car comme j'ai dis c'était de plus en plus grave car je ne parlais même pas a mes grands parents au téléphone, ni a personne d'autre...(sauf a une ou deux amies a l.école et mes parents.) Comme si j'étais dans une chambre et que toutes les lumières s'éteignaient a chaque fois que je faisais un truc : par peur des reproches ne rien dire a persone, se priver de tout pour éviter de se faire remarquer donc qui emmène des disputes avec ,qui me fait de plus en plus mal et donc j'ai fais des tentatives de suicide . Je me sentais vraiment incomprise,("ouais c'est l'adolescence haha ça arrive.." et bâ nan moi c'était depuis toujours.)seule.. mais d'un côté je ne m'ouvrais a personne. J'étais vraiment perdue , beaucoup influencée, j'ai commencé a fumer. Oui je m'enfoncais de plus en plus! J'ai meme deja pensé a tout quitter et rejoindre des "camps de militants" car au moins là bas on allait pas me juger! Oui un choix débile a mon âge mais je ne voyais plus d'autres solutions! Par la suite, j'ai appris a me confier aux gens, même si je ne dis pas toujours tout j'essaye. Pour surmonter , vider ce que j'ai sur le coeur, on m'a conseillé d'écrire . D'écrire tout ce que je ressentais...toute ma haine envers les gens sortait mieux sous la mine. Bien sur que ça n'arrange pas tout , plus je grandis plus je comprends que je vis pour moi et pas pour eux. Maintenant je fais ce qui ME plaît et n'écoute plus les critiques car tout le monde a toujours un truc a dire! Je ne me suis pas vraiment encore remise , c'est pas peu, je vivais ça de mes 8 ans jusqu'à 13 ans ! J'essaye de marcher pendant des heures quand j'ai les temps...de lire...enfin tout pour me sentir mieux car mon cas risquait d'aller tres loin...je m'ameliore pour ne plus 'laisser aucune paroles a ces gens! ...voilà...j'ai toujours étais différente..."
""Un an. C'est le temps qu'il m'a fallu pour que je comprenne que j'étais dépressive. On pourrait croire que c'est facile à deviner, c'est peut être vrai, et peut être est-ce moi qui suis idiote. Dépressive. C'est un bien grand mot. Quand je vois des témoignages, les gens parlent de tristesse. Je ne suis pas triste. Je l'ai peut être était un jour, mais si tel est le cas, alors je ne le suis plus. Non, je ne suis rien. Je ne suis ni triste, ni joyeuse. Je suis juste vide. Complètement vide. Je n'ai pas envie de pleurer, je n'ai envie de rien. J'ai l'impression de ne plus exister, de n'avoir jamais exister. Je fais tableau. Pas même un beau tableau en plus, plutôt un Picasso, avec ses figures toutes brisé. Parfois j'ai envie de hurler pour qu'on ne m'oublie pas, pour qu'on sache que je suis toujours là. En fait, c'est la seule chose dont j'ai toujours envie: Hurler. Pourquoi? Aucune idée. Ah non, j'ai peur aussi. Peur de perdre mes proches à force de mon mutisme. Car oui, je ne parle plus très souvent. Pourquoi dire? Je ne ressens rien de toute façon, hors, en général on parle pour dire ce qu'on ressens... Les émotions se contentent de m'effleurer. Ainsi, j'arrive à être heureuse, ou triste, ou en colère... 3 minutes. Le plus dur dans tout ça, ce n'est pas l'absence d'émotion, mais faire semblant d'aller bien, d'être heureuse et non pas lassée de tout. Fin bref. Pourquoi je suis devenue dépressive? Aucune idée. L'intimidation verbale à du aider mais je n'en suis même pas sûre. Enfait, je ne suis pas sûre de grand chose. Juste que j'aimerais bien arrêter de faire semblant de rire, de sourire ou même de pleurer quand la situation l'exige. Mais je n'y arrive pas. Je ne vie plus vraiment. Enfait, je suis morte. C'est un fait. Un mort ne ressens rien après tout. Tout en moi est vide. Comme un mort. Mort. Si je devais définir la dépression en un mot, c'est celui là que je choisirais. Pour moi quand on est dépressif on est mort. Certains arrivent à revivre, d'autre meurent pour de bon. D'autres encore sont entre les deux. Des morts qui essayent encore de survivre, qui oscillent entre la vie et la mort. Qui essayent encore de mener un semblant de vie. C'est ce genre de personne que je suis. Une morte coincée dans un monde où seule la vie compte. Une morte lasse qui oscille entre deux mondes différents, deux mondes attirants. Peut être que je resterais toujours comme ça, peut être pas. En attendant, je me contente de mourir en silence, de faire tapisserie. Et d'attendre. La mort ou la vie? Je ne sais plus. J'attend, c'est tout"
"Je ne suis pas du genre à parler de moi, donc je resterai très bref sur ce qui concerne ma vie, mais néanmoins je ne peux pas esquiver un petit témoignage étant moi-même atteint de dépression depuis 3-4 ans maintenant. Contrairement à l'image que j'aime renvoyer de moi (le troll sur RA, le petit foufou dans la vie,...), non tout n'est pas si beau pour moi, j'ai eu pas mal de soucis plus jeune (que j'esquiverai d'en parler volontairement) et depuis assez longtemps je me bat avec ma propre dépression... On peut s'en sortir rapidement (enfin pas dans la semaine qui vient non), mais j'ai fais beaucoup d'erreur, la première est pendant plusieurs années n'avoir jamais toucher un mot de cette dépression, penser que je pouvais m'en sortir seul, clairement non c'est impossible, donc ne le faites pas, parlez en a qui vous voulez, mais si vous n'allez pas bien parlez en... Et encore aujourd'hui je fais les mêmes erreurs qu'il y'a 4 ans, je me borne a vouloir combattre ça seul, bref... Deux points à retenir, le dialogue c'est essentiel, et ensuite méfier vous toujours de l'image que peut vous renvoyez quelqu'un (je vous assure personne ne peut dire que je suis dépressif en me voyant et pourtant...), mais promis je lis mon article quand je l'aurai terminé. Et surtout, Ne perdez JAMAIS espoir."